Discourse Markers in French Belgian Sign Language (LSFB) and Catalan Sign Language (LSC): BUOYS, PALM-UP and SAME
: Variation, functions and position in discourse

Traduction de l'intitulé de la thèse: Marqueurs de discours en langue des signes de Belgique francophone (LSFB) et en langue des signes catalane (LSC): BALISES, PALM-UP et MEME: Variation, fonctions et position dans le discours

Student thesis: Doc typesDocteur en Langues, lettres et traductologie

Résumé

L'objectif de cette thèse est de contribuer aux études discursives en se focalisant sur trois potentiels marqueurs de discours, à savoir les balises, le PALM-UP et le signe MÊME, en langue des signes de Belgique francophone (LSFB) et en langue des signes catalane (LSC). Etant donné que l'identification des marqueurs de discours constitue l'un des enjeux premiers pour leur étude, trois critères ont été établis pour définir les conditions auxquelles doit répondre un signe pour être considéré comme marqueur: il doit être optionnel syntaxiquement, être non-vériconditionnel et contraindre les mécanismes d'inférence. Il ressort de cette étude que PALM-UP et MÊME peuvent fonctionner comme marqueurs de discours, alors que parmi la catégorie des balises, seules les balises-liste peuvent avoir des fonctions de marqueur de discours. L'analyse de ces trois éléments met en évidence des différences intra et inter-linguistiques du point de vue de leur distribution par genre discursif et par signeur, de leurs fonctions et de leur position dans le discours. Dans notre corpus, la narration est le genre qui présente plus de différences dans l’usage des marqueurs de discours par comparaison aux autres genres dans les deux langues de signes. Ce résultat souligne la nécessité de prendre en compte une diversité de genres pour étudier la structure discursive. Comme l'indique la littérature sur les langues vocales, la variation de l'usage des marqueurs de discours n'est pas liée à des patrons sociolinguistiques, mais à des préférences individuelles. Des trois marqueurs, PALM-UP est le plus fréquent et le plus polysemique, suivi par MÊME. Les balises-liste sont beaucoup moins nombreuses dans le discours spontanée et aussi moins polysémiques. Les trois marqueurs partagent la plupart des fonctions avec leurs analogues dans les deux langues, mais quelques fonctions ne se retrouvent que dans une des langues, en particulier pour le signe MÊME. Grâce à la détermination des tours de parole et à l'adaptation à la modalité signée du modèle de segmentation en "Basic Discourse Units" (unités discursives basiques) - à savoir un modèle combinant une segmentation syntaxtique et une segmentation prosodique opérées indépendamment l'une de l'autre - nous avons pu définir la position des trois marqueurs dans le discours. Comme cela a été observé pour les langues vocales, il s’avère que des corrélations entre la fonction d'un marqueur et sa position existent aussi en langue des signes et peaufinent la description de ces marqueurs. Cette étude met aussi en lumière que les marqueurs de discours ont des propriétés communes dans les deux modalités (vocale et signée).
la date de réponse21 sept. 2017
langue originaleAnglais
L'institution diplômante
  • Universite de Namur
SuperviseurLaurence Meurant (Promoteur), Gemma Barberà Altimira (Copromoteur), Liesbeth Degand (Jury), Myriam Vermeerbergen (Jury), Onno Crasborn (Jury) & Aurelie Sinte (Président)

mots-clés

  • Langue des signes de Belgique francophone (LSFB)
  • Langue des signes catalane (LSC)
  • Marqueurs de discours
  • Genre discursif
  • Variation par signeur
  • Fonctions
  • Segmentation du discours
  • Position dans le discours
  • Paradigme fonctionnel

Attachement à un institut de recherche reconnus à l'UNAMUR

  • NALTT

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