Exil und Identitätskonstruktion in deutschsprachiger Literatur exilierter Autoren
: Das Beispiel SAID und Sam Rapithwin

Traduction de l'intitulé de la thèse: Exil et construction de l'identité dans la littérature germanophone des auteurs exilés: L'exemple de SAID et Sam Rapithwin

Student thesis: Doc typesDocteur en Langues, lettres et traductologie

Résumé

Cette étude s’inscrit dans la tradition de l’‚histoire sociale de la littérature‘ et du ‚néo-historicisme‘ qui considèrent les textes littéraires en rapport avec leur contexte de production. Elle examine le traitement et la mise en scène de l’exil et la construction de l’identité dans la littérature germanophone des auteurs exilés qui proviennent d’Iran. La première partie a pour sujet le fait de « vivre et écrire dans l’exil avec un regard sur le contexte allemand-iranien ». En tenant compte des aspects historiques, anthropologiques, sociologiques, psychologiques, politiques et juridiques, l’‚exil‘ sera défini en tant qu’un cas particulier de la migration interétatique, qui n’est pas motivée par des raisons économiques, mais par la persécution politique ou la discrimination. Pour beaucoup d’auteurs exilés, le travail littéraire remplit des fonctions précises, en partie thérapeutiques, qui sont liées à leur expérience de vie. Les nombreux iraniens qui vécurent ou vivent toujours en exil ont fui le régime du chah Mohammed Reza Pahlavi (au pouvoir de 1941 à 1979) et/ou la République islamique d’Iran, régime théocratique établi par l’ayatollah Khomeini en 1979. Parmi la centaine d’auteurs d’origine iranienne qui se trouvent ou se trouvaient dans l’espace germanophone figurent SAID et Sam Rapithwin, auxquels est consacrée la deuxième partie : « Études analytiques d’œuvres de SAID et Sam Rapithwin ». Dans ses ouvrages consécutifs aux accents autobiographiques Selbstbildnis für eine ferne Mutter (1992, Autoportrait pour une mère lointaine) et Landschaften einer fernen Mutter (2001, Paysages d’une mère lointaine), SAID, vivant à Munich depuis 1965, se penche sur deux expériences de l’exil : ses deux exils politiques en Allemagne, d’abord, ainsi qu’un autre type d’exil, privé cette fois : son expérience d’absence de la mère. L’analyse textuelle se focalise en particu¬lier sur les déracinements et les transitions du narrateur entre l’état de l’exilé et celui de migrant ainsi que sur les identités collectives dans l’exil, qui sont construites en tant que communautés imaginaires par des références inter-, para- et architextuelles. Contrairement à SAID, qui s’est établi en tant qu’auteur, Sam Rapithwin, qui vécut de 1984 à 2000 en exil en Allemagne avant d’émigrer au Canada, a uniquement écrit Mein deutsches Kind (2001, Mon enfant allemand), un recueil de nouvelles qui transmet certaines images de l’Iran et l’Allemagne. L’analyse de cette œuvre se concentre sur les représentations accusatrices du totalitarisme iranien et le regard critique sur la République fédérale d'Allemagne où des exilés, des demandeurs d’asile et des migrants traumatisés restent des marginaux qui subissent d’actes de xénophobie et d’exclusion, mais qui font aussi parfois l’expérience de moments de solidarité et d’humanité.
la date de réponse9 déc. 2015
langue originaleAllemand
L'institution diplômante
  • Universite de Namur
  • University of Cologne
SuperviseurAnke BOSSE (Promoteur), Heinz Antor (Copromoteur), Jeroen Darquennes (Président), Jan Louis Ceuppens (Jury), Michael Eggers (Jury), Dieter Heimböckel (Jury) & Heidy Margrit Müller (Jury)

mots-clés

  • litterature comparée
  • littérature germanophone
  • exil
  • identité
  • interculturalité
  • transculturalite
  • trauma
  • Iran
  • totalitarisme
  • 20e et 21e siècle
  • SAID
  • Sam Rapithwin

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