Les rotifères bdelloïdes, extrêmo-tolérants, comme modèles pour la recherche spatiale

: Quels sont les conséquences et les adaptations de la vie face aux environnements extrêmes ?

Résumé

Des modèles d'astrobiologie sont importants afin d'étudier la capacité de la vie à supporter des environnements extrêmes tels que l'espace et l'adaptation physiologique qui s'en suit. Des contremesures à ces défis pourrait éventuellement être trouvés pour protéger les astronautes de l'impact des rayonnements. Les rotifères bdelloïdes, faisant partie des candidats pour la recherche spatiale, sont des invertébrés microscopiques si adaptables qu'ils sont trouvé dans les environnements les plus extrêmes. Ces métazoaires sont caractérisés par leur capacité à tolérer différents types de stress tels que la dessiccation pour la plupart ou les irradiations. Dans la continuité de précédentes missions spatiales, différents espèces de bdelloides seront envoyées dans l'espace pour y être exposé au vide spatial. Nous avons donc cherché à sélectionner les "meilleures" candidats pour ce prochain voyage. L'espèce étudiée durant ce mémoire a été Habrotrocha Atacama. Il s'agit d'une espèce résistante à la dessiccation et vivant dans l'endroit le plus aride et le plus exposé aux UV : le désert d'Atacama. Sa radiorésistance, évaluée par son taux de survie et de reproduction, ainsi que sa capacité de réparation de l'ADN, évaluée par une électrophorèse en gel à champs pulsé (PFGE), ont été mesurés suite à une exposition aux rayonnements ionisants à faibles LET, comme les rayons X, et à haut LET, comme aux ions Fer et comparée à d'autres espèces. L'évaluation de l'impact de l'oxydation sur les rotifères créé par la radiation a également été exploré par l'analyse de l'accumulation de carbonylation des protéines. Une étude la réparation au sein des cellules germinales a été analysée par PFGE. En vue de cette future expérience d'astrobiologie, H. atacama a été exposé à des conditions spatiales simulées tels que le vide, les variations de température et les ultraviolets pour estimer leur persistance face la simulation de certaines composantes de l'environnement spatiales. L'objectif ultime de ces recherches est donc de mettre en évidence des organismes capable de résister à l'environnement spatial simulé sur Terre et les envoyer en orbite basse, lors des prochaines missions spatiales pour confronter nos hypothèses à la réalité spatiale.

la date de réponse	janv. 2022
langue originale	Français
L'institution diplômante	Universite de Namur
Superviseur	Karine Van Doninck (Promoteur)