Comment s’assurer qu’un tableau de bord financier, utilisé dans le contexte d’une gestion patrimoniale, fournisse une expérience de qualité ?

  • Robin GHYSELINCK

Student thesis: Master typesMaster en sciences informatiques

Résumé

L’un des enjeux de la gestion patrimoniale est de fournir les outils indispensables à la bonne analyse des instruments financiers détenus dans les portefeuilles, ainsi que ceux qu’une institution pourrait vouloir acquérir. Une solution est le recours aux tableaux de bords financiers. Ceux-ci visent à offrir des vues synthétiques et détaillées, créées sur base des données émanant de la com- position du patrimoine (par exemple, le poids de chacun des secteurs au sein d’un portefeuille, la proportion occupée par chaque zone géographique, la qualité des emprunteurs obligataires, etc.) ainsi que la performance selon différentes catégorisations définie par l’institution (à titre illustratif, on peut s’intéresser aux classes d’actifs que sont les actions, les obligations, et les liquidités, ou bien aux secteurs d’activité, voire encore aux zones géographiques). Dans ce mémoire, nous explorons les techniques de design de tableaux de bords selon une mé- thodologie reposant sur le cycle de vie d’Hartson et de Pyla, que nous appliquons à un cas pratique qui s’inscrit dans le service d’analyse de portefeuilles de l’université de Namur. Celui-ci est res- ponsable de la gestion du patrimoine de l’université, et souhaite se doter d’outils supplémentaires dans ses travaux. Nous avons donc travaillé conjointement avec des utilisateurs du logiciel actuel, afin de comprendre quels étaient leurs besoins. Après leur collecte grâce aux techniques d’analyse contextuelle et d’enquêtes contextuelles, nous créons des prototypes en T, de fidélité moyenne, qui répondent aux fonctionnalités attendues pour le système et les évaluons à l’aide d’heuristiques, et aussi avec les utilisateurs. Par ailleurs, nous nous intéressons aux solutions commercialisées sur le marché qui répondent aux besoins des utilisateurs, d’une part pour les utiliser comme base d’un exercice d’analyse concurrentielle, et d’autre part pour les utiliser comme base d’une solution concrète que l’université pourrait utiliser. Nous abordons également des pistes liées à la réalisation d’une solution logicielle toute pièce.
la date de réponse21 juin 2022
langue originaleFrançais
L'institution diplômante
  • Universite de Namur
SuperviseurBruno Dumas (Promoteur)

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