Caractérisation des trois protéines à domaine patatine-like chez Brucella

  • Aurélie Gérard

    Student thesis: Master typesMaster en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire

    Résumé

    Brucella spp. est une bactérie intracellulaire facultative qui possède trois patatine-like protéines que nous avons nommées PatA, PatB et PatC. Les protéines à domaine patatine ont été identifiées comme des protéines de stockage chez les plantes tandis que chez les bactéries, elles semblent être considérées comme des facteurs de virulence. Par exemple, Pseudomonas aeruginosa possède une protéine sécrétée durant l’infection par le système de sécrétion de type III, ExoU, qui contient un domaine patatine-like. Cette protéine effectrice induit une toxicité dramatique après transfection ou durant l’infection des cellules hôtes. Etant donné que Brucella, comme de nombreuses bactéries pathogènes, est capable de pirater des fonctions cellulaires, ce processus pourrait dépendre de la sécrétion d’effecteurs. Dans une étude préalablement réalisée au laboratoire (A. Jamet, URBM Namur), il a été montré que la virulence d’un mutant de délétion patA de Brucella melitensis 16M diminue en souris en comparaison à la souche sauvage.
    Les objectifs de ce mémoire étaient (i) de caractériser le rôle de PatA, PatB et PatC dans la virulence de Brucella, (ii) de tester leur éventuelle fonction de stockage, (iii) de déterminer l’activité phospholipase putative de PatA et PatAt (un variant tronqué de la protéine qui ne contient que le domaine patatine-like) et (iv) de tester la toxicité de PatA, PatB et PatC en cellules mammifères et en levure. Afin de répondre aux deux premiers objectifs, la construction de mutants patA, patB et patC de Brucella abortus a été entreprise. Ces mutants seront testés dans (i) des modèles d’infection et (ii) lors de tests de croissance dans différents milieux définis. Le test de croissance sur milieux définis a montré que PatA ne semble pas posséder une fonction de stockage. (iii) La surproduction de PatA et de PatAt s’effectuera suite à l’utilisation d’un plasmide de surproduction (en cours de construction) et des tests d’activité phospholipase seront réalisés. (iv) La mesure de la libération de la LDH par les cellules produisant PatA ou PatB a montré que ces protéines n’ont pas d’effet toxique en cellules HeLa alors qu’un test préliminaire sur des levures produisant ces mêmes protéines a montré que PatB induirait un défaut de croissance.
    la date de réponse2009
    langue originaleFrançais
    L'institution diplômante
    • Universite de Namur
    SuperviseurXavier De Bolle (Promoteur)

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