Dans le contexte économique et financier actuel marqué par une forte volatilité des taux d'intérêt de long terme, il nous a paru intéressant de comprendre les facteurs à l'origine de l'évolution des rendements souverains. Nous nous intéressons en particulier à la contribution du taux d'intérêt de long terme américain dans l'instabilité que connait les taux obligataires de la zone euro. Nous avons ainsi mené une expérience sur base de 7 variables financières dont 4 de la zone euro et 3 américaines, le tout modélisées avec le vecteur AutoRégressif le VAR(p). Nous avons obtenu un lien statistiquement significatif entre les deux taux obligataires ce qui confirme la présence d'une transmission du taux d'intérêt de long terme américain sur celui de la zone euro. Toutefois, l'analyse par période démontre qu'en 2020, ces effets ont été quasi inexistants en raisons des actions monétaires menées au même moment par la BCE. En 2021, les résultats sont restés pratiquement identiques alors qu'en 2022 où le monde est secoué par la crise inflationniste, nous obtenons un lien significatif. Nous en concluons que cette transmission existe mais qu'elle tend à s'atténuer avec les actions de la banque centrale européenne.
Date of Award | 26 Aug 2023 |
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Original language | French |
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Awarding Institution | |
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Supervisor | Cedric Vandenbem (Supervisor) |
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L’imbrication des économies US et UE : : Quelle est la contribution du taux long américain à la volatilité des taux longs de la zone euro, de la crise sanitaire du Covid-19 à la crise de l’inflation ? Approche multivariée avec la modélisation VAR(p)
ZOTA, L. (Author). 26 Aug 2023
Student thesis: Master types › Master in Management Professional focus