Abstract
La Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège dispose, depuis 2014, d’une Mineure en Cultures Populaires (coordonnée par Björn-Olav Dozo), qui s’est trouvée être – durant ses deux premières années de fonctionnement – la deuxième mineure la plus fréquentée par les étudiants. Cette entrée de l’expression cultures populaires dans les programmes de l’Institution manifeste avec force l’existence, au sein de cette même Institution, d’un intérêt marqué pour des formes de création très diverses, qui ont pour point commun d’être – à un moment de leur existence, au moins – à l’écart d’un canon institué, mais reconnues comme le centre d’intérêt du plus grand nombre. Si elle ne représente pas à proprement parler une nouveauté (l’introduction de cet objet protéiforme dans l’alma mater remonte à une quarantaine d’années, comme nous le verrons), la création de cette mineure met au jour, rassemble et articule une série d’enseignements plus ou moins anciens, dispensés dans diverses filières par des enseignants passionnés. L’objectif de cet article est donc de retracer, dans ses grandes lignes, le processus qui a vu apparaître ces études au sein de l’Université – un processus dont on pourrait situer l’amorce dans les années 1970.
Original language | French |
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Title of host publication | Une Fabrique des Sciences humaines. L'Université de Liège dans la mêlée (1817-2017) |
Publisher | Archives générales du Royaume |
ISBN (Print) | 978-94-9298-292-6 |
Publication status | Published - 2019 |