Abstract
Depuis ses origines, le jeu vidéo engage les joueurs dans une forme de réception active qui dépasse de loin la simple interactivité. Ceux-ci ne se contentent généralement pas de participer, en jouant, à l’actualisation des œuvres : ils se les réapproprient, les détournent ou les prolongent en poursuivant la production de contenu hors du cadre initial fourni par le jeu. Cette culture du détournement est à l’origine d’une série de pratiques qui, bien que périphériques, nourrissent et renouvellent sans conteste la création dans le domaine vidéoludique.
Original language | French |
---|---|
Specialist publication | Culture, le Magazine Culturel de l'Université de Liège |
Publication status | Published - May 2013 |