Variations nycthémérales de l'occupation de l'espace chez le chevaine (Leuciscus cephalus L.) et le gardon (Rutilus rutilus L.) en Meuse

  • Sofia Dos Santos Mendes

    Student thesis: Master typesMaster en sciences biologiques des organismes et écologie

    Résumé

    Les variations nycthémérales de l'occupation de l'espace chez le chevaine (Leuciscus cephalus L.) et le gardon (Rutilus rutilus L.) en Meuse ont été étudiées en utilisant les techniques de la pêche à l' électricité le long de trois types de berges (semi-naturelles à pente raide et faible, et artificielles de type perré) et de la pêche au filet maillant dans le chenal. La période d'échantillonnage se déroule au printemps et en été des années 1999 et 2000. Le gardon, espèce dominante de l'écosystème mosan (42%), présente de véritables migrations journalières, avec des effectifs fort différents de jour et de nuit (p=0.015). Cette espèce reste en zone pélagique le jour, lorsque la pression de prédation est accrue le long des berges, et la nuit, elle migre vers le littoral pour se nourrir. Le chevaine (représentant 7% de la population) ne présente pas une telle différence nycthémérale, et se retrouve surtout le long de berges semi-naturelles. Une analyse de la variance à trois critères de classification montre que pour ces deux espèces, les différents types d'habitats ne sont pas utilisés de la même manière (p=0.044 pour le gardon, et p=0.030 pour le chevaine). Les gardons montrent une préférence nette pour des habitats semi-naturels tant de jour que de nuit, alors que les chevaines montrent une préférence pour les habitats semi-naturels à pente raide le jour, et un choix partagé entre les trois types d'habitat la nuit. Les juvéniles des deux espèces sont majoritairement associés aux berges qui sont des habitats peu profonds, moins rapides et offrant de nombreux refuges
    la date de réponse2000
    langue originaleFrançais
    SuperviseurPatrick Kestemont (Promoteur)

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