Quantification and characterization of microvesicles: applications in hereditary spherocytosis, type-II heparin-induced thrombocytopenia and cancer

Student thesis: Doc typesDocteur en Sciences Biomédicales et Pharmaceutiques

Résumé

Les microvésicules (MVs) sont des fragments cellulaires libérés par les cellules eucaryotes suite à un processus d’activation ou d’apoptose. Leur diamètre se situe entre 30 et 1000nm. Les MVs sont définies par leur taille, leur concentration, leur morphologie, leur composition biochimique, leur origine cellulaire, leurs propriétés physiques et leur activité. Elles jouent un rôle majeur dans la communication cellulaire, l’inflammation, la thrombose et l’angiogenèse. Des études complémentaires des mécanismes dirigeant leur libération et leur interaction avec les cellules cibles sont nécessaires pour la compréhension de leur contribution à la progression des maladies et aux mécanismes de réparation. En tant que biomarqueurs potentiels, la mesure et la caractérisation des MVs dans les liquides biologiques pourrait aussi révéler des informations diagnostiques et/ou pronostiques nouvelles en pathologie humaine. De nombreuses techniques ont été décrites pour détecter et/ou caractériser les MVs. Cependant, une technique n’est pas capable à elle seule de fournir toutes les caractéristiques des MVs. De plus, de nombreuses variables préanalytiques sont responsables d’artéfacts potentiels dans l’analyse des MVs. La validation et la standardisation de techniques qui pourraient être utilisées pour déterminer les caractéristiques des MVs sont donc nécessaires avant d’étudier les impacts diagnostiques et pronostiques des MVs dans des essais cliniques prospectifs ou rétrospectifs. Au cours de ce travail, différents objectifs ont été atteints : - Nous avons développé et validé un paramètre de contrôle de qualité facile à utiliser et utile pour l’analyse des MVs par cytométrie en flux (CMF), la technique la plus utilisée pour étudier les MVs. - Nous avons développé et validé une méthode reproductible de quantification des MVs en sang par cytométrie en flux, afin d’éviter les problèmes préanalytiques liés aux essais sur plasma (ex : perte des MVs par centrifugation et manque de standardisation des méthodes de centrifugation). - Nous avons démontré que cette méthode pouvait contribuer au diagnostic de sphérocytose héréditaire, une anémie hémolytique caractérisée par une libération de MVs et une incidence inexpliquée de thrombose veineuse et artérielle, après splénectomie. - Nous avons développé et validé une méthode de détermination de la taille hautement sensible : la microscopie de force atomique (MFA). - Nous avons caractérisé les MVs libérées par des cellules cancer du sein cultivées in vitro (MDA-MB 231) par CMF, microscopie électronique à transmission, MFA et test de génération de trombine. - Finalement, nous avons développé un test de génération de microparticules plaquettaires (PMPGA), un test qui reproduit la réaction se déroulant in vivo lors de la thrombocytopénie induite par l’héparine de type-II. Nous avons montré que cet essai, présente une performance au moins similaire à la référence biologique actuelle à savoir le test de libération de sérotonine radiomarquée au 14C. Comme la cytométrie en flux est utilisée de façon généralisée, le PMPGA pourrait devenir une nouvelle référence biologique pour le diagnostic de TIH de type-II.
la date de réponse26 mars 2012
langue originaleAnglais
L'institution diplômante
  • Universite de Namur
SuperviseurJean-Michel Dogne (Promoteur), Bernard Masereel (Président), Bernard Chatelain (Copromoteur), Carine Michiels (Jury), Dominique Latinne (Jury), Christian Chatelain (Jury), Pierre Wallemacq (Jury), P.A. Harrison (Jury) & Marc F. Hoylaerts (Jury)

mots-clés

  • microvesicles
  • microparticles
  • heparin-induced thrombocytopenia
  • hereditary spherocytosis
  • cancer
  • thrombosis
  • flow cytometry
  • thrombin generation
  • electron microscopy
  • atomic force microscopy

Contient cette citation

'