Résumé
Depuis plusieurs année, l’incorporation de protéines membranaires au sein de différents systèmes attise l’intérêt des scientifiques. Ces nouveaux outils permettent d’accaparer la fonction biologique de ladite protéine afin de réaliser différents biomatériaux. Parmi-eux apparait les protéoliposomes, consistant en l’incorporation d’une protéine membranaire au sein d’une vésicule phospholipidique appelée liposome. La bicouche phospholipidique permet de mimer la membrane native de la protéine.Les liposomes présentent cependant certains défauts qui leurs sont propres (stabilité, perméabilités, etc.). L’une des techniques permettant de contrebalancer ces défauts, est l’utilisation simultanée de lipides et de polymères afin de former des vésicules dit « hybrides ». Ces vésicules présentent des propriétés intermédiaires entre des vésicules « tout-lipides » (liposomes) et des vésicules « tout-polymères » (polymersomes).
L’objectif de ce travail est donc de former différents supports protéiques (protéoliposomes, protéo-polymersomes et protéo-vésicules hybrides) en incorporant une protéine membranaire au sein des différentes membranes. À terme, cela permettrait de réaliser des vésicules possédant différentes propriétés contrebalançant les défauts des liposomes.
La protéine membranaire utilisée durant ce mémoire est la protéine OmpF (outer membran protein F). Il s’agit d’une protéine trimérique sous forme de tonneau-β permettant le transport non-sélectifs d’ions et de biomolécules ayant une masse atomique jusqu’à 600 Da. La protéine a été surexprimée dans E. coli, purifiée et incorporée au sein des différents vésicules.
| la date de réponse | 30 août 2023 |
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| langue originale | Français |
| L'institution diplômante |
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| Superviseur | Catherine Michaux (Jury) |