Implication du monoxyde d’azote dans le développement de l’obésité chez la souris: altérations morpho-fonctionnelles du foie et du tissu adipeux

  • Gabrielle Federici

    Student thesis: Master typesMaster en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire

    Résumé

    Actuellement, l’obésité et le syndrome métabolique en général sont des problèmes majeurs de santé publique, principalement dans les sociétés industrialisées. Le syndrome métabolique est complexe et multifactoriel car il regroupe un ensemble de symptômes tels qu’une résistance à l’insuline, de l’hypertension ou des troubles du métabolisme des lipides menant à l’obésité. Dans notre étude, nous avons étudié l’obésité et ses conséquences sur un modèle de souris C57BL/6. Pendant 16 semaines, ces souris ont été nourries avec de la nourriture riche en lipide (HFD) ou contenant peu de lipides (LFD). De plus, chacun de ces groupes a reçu un inhibiteur spécifique de la iNOS, le L-NIL. Une augmentation de la concentration d’iNOS et une diminution de celle d’eNOS ont été observées durant l’obésité et il y aurait donc une altération au niveau de la production de NO. De plus, ce NO produit serait responsable de stress nitrosatifs. Le L-NIL permettrait donc de réduire ce NO délétaire. Le but de cette étude consiste dès lors à mettre en évidence l’implication du NO dans le trouble du métabolisme, du développement de la résistance à l’insuline et de l’inflammation associée à l’obésité au niveau du tissu adipeux et du foie. Nos résultats ont démontrés qu’une alimentation riche en sucres et en graisses ainsi qu’une sédentarité induisent des dysfonctionnements du métabolisme et mènent progressivement à de l’obésité. En effet, une augmentation de l’ingestion de lipides mène à une augmentation de leur stockage sous forme de triglycérides par le tissu adipeux. Deux conséquences suivent ce phénomène : Premièrement, l’augmentation de la taille des adipocytes et donc leur impossibilité à stocker d’avantage d’acides gras. Il en résulte une accumulation ectopique au niveau de différents organes. Deuxièmement, en tant qu’organe endocrine, le tissu adipeux augmente la sécrétion d’adipokines, ce qui va mener à de l’inflammation, des stress oxydatifs et de la résistance à l’insuline. Ceci mène au développement de lésions au niveau d’autres organes comme le foie, les muscles, le cœur ou les reins. Dans ce contexte physiopathologique particulier, nous nous sommes attachés à caractériser les atteintes adipocytaires et hépatiques grâce à l’analyse histologique et fonctionnelle de ces organes. Par ailleurs, le développement de l’obésité peut mener à différentes perturbations liées à la dyslipidémie, l’inflammation, au stress oxydatif ou à la résistance à l’insuline. Les tissus et le plasma de souris appartenant aux groupes LFD et HFD, traitées ou non à l’aide de L-NIL, ont également été analysés et les résultats obtenus ont révélés un effet bénéfique du L-NIL.
    la date de réponsejanv. 2015
    langue originaleFrançais
    L'institution diplômante
    • Universite de Namur
    SuperviseurNathalie Caron (Promoteur)

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