Identification de partenaires physiques dans le réseau de régulation PdhS-DivK chez Brucella spp.

  • Delphine Dotreppe

    Student thesis: Master typesMaster en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire

    Résumé

    Depuis quelques temps, la communauté scientifique s’accorde à dire que la différenciation cellulaire est une caractéristique inhérente des mondes eucaryote et procaryote. Dans ce contexte, Caulobacter crescentus est considéré comme un modèle de différenciation procaryotique. Sa parenté phylogénétique, au sein de la famille des α-protéobactéries, avec le genre Brucella permet d’appréhender avec a priori les mécanismes moléculaires impliqués dans l’asymétrie et la différenciation. CtrA, un régulateur de réponse global appartenant au système à deux composants, fait partie d’un réseau de régulation qui a un rôle central dans la différenciation et la division cellulaire chez C. crescentus. Ce réseau de régulation est constitué des histidines kinases CckA, DivJ, DivL et PleC ainsi que du régulateur de réponse DivK, et ces protéines affectent toutes l’état phosphorylé et/ou la stabilité de CtrA. CtrA est tout son réseau de régulation présente un homologue chez Brucella spp. Par ailleurs, nous retrouvons une histidine kinase supplémentaire chez Brucella spp., sans homologue proche prédit à partir du génome de C. crescentus, PdhS, qui interagirait avec DivK et pourrait donc contrôler son état de phosphorylation. La fonction exacte de PdhS dans le réseau de régulation de CtrA chez Brucella spp est méconnue. PdhS présente la particularité de posséder un grand domaine cytoplasmique pour lequel aucune fonction n’a pu être prédite, et d’être localisée à un pôle de la cellule. Comme la surexpression de ctrA, la surproduction de pdhS donne un phénotype caractéristique de défaut dans la division cellulaire. Afin de disséquer les fonctions de PdhS et de DivK dans le réseau de régulation de CtrA impliqué dans l’asymétrie chez Brucella spp., deux approches expérimentales successives ont été réalisées. La première consiste en l’identification de partenaires physiques potentiels par la méthode du double hybride en levure. La seconde consiste à caractériser des candidats partenaires par l’examen de la morphologie de mutants de surexpression de ces partenaires, et par l’examen de localisation de fusions avec la yellow fluorescent protein (YFP) dans la souche Brucella abortus 544. Ces deux expériences ont permis de renforcer le lien fonctionnel prédit entre PdhS ou DivK avec leurs partenaires respectifs.
    la date de réponse2006
    langue originaleFrançais
    L'institution diplômante
    • Universite de Namur
    SuperviseurXavier De Bolle (Promoteur) & JEAN-JACQUES LETESSON (Copromoteur)

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