Etude du lien entre le système phosphoénolpyruvate
: sucre phosphotransférase et le métabolisme central chez Brucella abortus

  • Simon Moussa

Student thesis: Doc typesDocteur en Sciences

Résumé

Le système de phosphotranfert (PTS) détecte, en continu, des signaux relatifs à l’état métabolique de la bactérie et répond à ces signaux en contrôlant l’incorporation d’hydrates de carbone à l’aide de perméases spécifiques. En parallèle, il module l’activité de régulateurs transcriptionnels, de systèmes à deux composants, d’enzymes métaboliques, de transporteurs,…. pour répondre aux besoins métaboliques le plus rapidement possible, de la manière la plus optimale et en toutes circonstances. Les bactéries du genre Brucella sont des pathogènes d’animaux qui possèdent un PTSNtr (Ntr pour azoté) dépourvu de perméase et ne possèdant dès lors que des fonctions régulatrices. Ce système est fonctionnel in vitro chez Brucella et est indispensable pour l’élaboration d’une infection cellulaire efficace. Nous avons voulu approfondir sa compréhension en caractérisant ses fonctions in vivo (dans la bactérie) et en identifiant son lien avec le métabolisme central. Pour cela nous avons généré les mutants des cinq membres du PTSNtr et avons étudié leur phénotype de croissance dans différents milieux. L’ensemble des résultats obtenus dévoile le rôle central de la protéine EIIANtr dont l’expression d’une version non phosphorylée semble inhiber globalement la croissance de la bactérie, en agissant, entre autre, de manière directe ou indirecte sur l’expression d’ABC transporteurs. Nous avons confirmé le rôle de EIIANtr sur la régulation de la croissance en réalisant un double mutant Δnpr/EIIANtr et en effectuant une mutagenèse dirigée des résidus phosphorylables de NPr. L’analyse des résultats de mutagenèse montrent qu’en plus de EIIANtr, NPr semble également importante dans cette régulation. Une étude par co-immunoprécipitation ainsi qu’une étude in silico nous ont permis d’identifier des candidats potentiels d’interaction avec NPr dont certains ont pu être testés par double hybride bactérien. Ainsi, nous avons identifié une enzyme métabolique, l’énolase, qui semble interagir avec NPr et EIIANtr ainsi que la polynucléotide phosphorylase qui semble interagir uniquement avec la version non phosphorylée de NPr.
la date de réponse10 mai 2016
langue originaleFrançais
L'institution diplômante
  • Universite de Namur
SponsorsFund for Research Training in Industry and Agriculture (FRIA) & UNamur institution
SuperviseurJEAN-JACQUES LETESSON (Promoteur), Michel Jadot (Président), Xavier De Bolle (Jury), Laurence Van Melderen (Jury) & Anne Botteaux (Jury)

mots-clés

  • Brucella abortus
  • Metabolism
  • PTS

Attachement à un institut de recherche reconnus à l'UNAMUR

  • NARILIS

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