Résumé

La thèse s’empare de la question du corps dans les travaux de la philosophe féministe des sciences Donna J. Haraway. Nous montrons que le corps ne se questionne ni dans le dévoilement ni dans la représentation mais dans une construction singulière rendue possible par l’achoppement de la matérialité et de la discursivité, dont la métaphore et la figure sont les véhicules. A partir des figures harawayennes comme le cyborg, le chien et l’espèce compagne, d’autres narrations sont possibles et permettent d’envisager les modes d’encorporations et l’exercice de mise en catégorie sous un angle relationnel. Ce déplacement permet dès lors de poser l’ontologie relationnelle comme un projet éthique de mise en attention et de soin entre espèces compagnes, en sortant de l’exceptionnalisme humain. Les corps ne sont plus des objets ou des ‘objectifications’, mais des sujets pris dans des matérialités discursives et des narrations charnelles.
la date de réponse27 juin 2018
langue originaleFrançais
L'institution diplômante
  • Universite de Namur
SuperviseurClaire Lobet-Maris (Copromoteur), Sebastien Laoureux (Copromoteur), David Vrydaghs (Président), Maria Puig de la Bellacasa (Jury), Florence Caeymaex (Jury), Alain Loute (Jury) & Delphine Gardey (Jury)

mots-clés

  • Donna Haraway
  • méthode
  • corps
  • théorie féministe

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