Contribution à la caractérisation de l’expression et des fonctions du microARN miR-767 chez la souris

  • Olivier Svensek

    Student thesis: Master typesMaster en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire

    Résumé

    Une étude récente a identifié dans des cellules cancéreuses humaines un transcrit alternatif du gène GABRA3, produit au départ d’un promoteur alternatif activé par déméthylation de l’ADN. miR-767, un microARN co-transcrit avec GABRA3 et qui régule l’expression des protéines TET, pourrait jouer un rôle dans le développement cancéreux. L’objectif du présent mémoire est de déterminer si l’expression de Gabra3 et de miR-767 chez la souris est semblable à ce qui a été observé chez l’homme, et de contribuer à l’étude des fonctions de miR-767. Des expériences de RT-PCR sur tissus de souris ont montré une expression de Gabra3 dans le cerveau, mais aussi une faible expression dans d’autres tissus, dont le testicule. L’effet de la déméthylation de l’ADN sur l’expression de Gabra3 a été étudié dans des fibroblastes murins (NIH3T3) traités à la 5’-aza-2’-deoxycytidine, un agent déméthylant. Une faible induction du gène a ainsi pu être observée. En essayant d’identifier un transcrit activé par déméthylation, un nouveau transcrit de Gabra3 a été identifié dans le cerveau, codant potentiellement pour une protéine allongée du côté N-terminal. Parallèlement, la mise au point d’une détection de la forme mature de miR-767 a été entreprise. Bien que la technique ait été validée par transfection de cellules avec des vecteurs d’expression de miR-767 et par la détection de contrôles synthétiques, elle reste insuffisante pour détecter l’expression endogène du miARN. Enfin, des outils ont été développés afin de modifier de manière ciblée le locus génomique de miR-767 dans des cellules embryonnaires de souris. Des mutations « perte de fonction » ont été obtenues à l’aide de la méthodologie CRISPR/Cas9. De plus, un vecteur est en cours de construction, en vue d’obtenir un allèle knockout conditionnel de miR-767 comprenant un gène rapporteur par recombinaison homologue. Des analyses sur ces cellules et sur des souris transgéniques dérivées de celles-ci devraient permettre d’étudier l’expression et les fonctions de miR-767 in vivo.
    la date de réponsejanv. 2015
    langue originaleFrançais
    L'institution diplômante
    • Universite de Namur
    SuperviseurOlivier De Backer (Promoteur)

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