Caractérisation du tissu cicatriciel glial dans un modèle Murin d'hémisection médullaire : focus sur l'acide hyaluronique

  • Gwendoline Renard

    Student thesis: Master typesMaster en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire

    Résumé

    Après une lésion de la moelle épinière, les victimes sont invalidées selon la sévérité du traumatisme et le segment médullaire touché, leur qualité de vie en est considérablement réduite et leurs chances de récupération fonctionnelle faible. Par conséquent, il est capital de comprendre les mécanismes physiopathologiques post-lésionnels qui entravent la récupération fonctionnelle. Durant les phases aigüe et chronique post-traumatisme, les cellules gliales synthétisent une nouvelle matrice extracellulaire (MEC). La MEC du système nerveux central est composée de protéoglycans, de ténascines ainsi que d’acide hyaluronique (HA). Il est connu que la MEC synthétisée après un traumatisme nerveux joue un rôle à la fois bénéfique, en isolant le tissu lésé du tissu péri-lésionnel sain, mais aussi délétère en empêchant toute repousse axonale ultérieure. Cette dernière est rendue impossible par la cicatrice gliale. Elle constitue à la fois une barrière physique, liée à la présence de cellules gliales de type astrocytes et microgliocytes, et une barrière chimique dans laquelle de larges quantités de chondroïtine sulfate protéoglycans (CSPGs) sont déposées. Ces CSPGs sont connus pour inhiber la croissance axonale ainsi que la remyélinisation. Ce projet se concentre sur l’étude d’un glycosaminoglycan majeur localisé dans la MEC, l’HA, dont le rôle est encore peu connu dans le système nerveux central sain ou blessé. Afin de caractériser la quantité et la distribution spatio-temporelle de l’HA après l’induction d’une lésion dans la moelle épinière, un modèle murin d’hémisection médullaire thoracique est utilisé. Les animaux récupèrent totalement leur fonction motrice quelques jours après l’opération. Une cicatrice gliale a clairement été mise en évidence, de par la présence d’astrocytes et de microgliocytes activés. De plus, l'HA est détecté du côté ipsilatéral à la lésion et ce, de manière plus importante 6 semaines après le trauma médullaire. Les astrocytes ne semblent pas être à l’origine de la synthèse de ce glycosaminoglycan in vivo, lorsqu’une lésion de la moelle épinière survient, bien qu’ils soient capables d’en produire in vitro. Enfin, après une hémisection, HYAL2 semble plus exprimée. HAS3 l’est également, mais uniquement 6 semaines après le trauma médullaire. Quant à HAS1, son expression est significativement réduite 2 semaines après le trauma
    la date de réponse2016
    langue originaleFrançais
    L'institution diplômante
    • Universite de Namur
    SuperviseurCharles Nicaise (Promoteur)

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