Brucella melitensis 16M et les gènes intervenant dans le métabolisme de la rhizopine

  • Caroline Bauraing

    Student thesis: Master typesMaster en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire

    Résumé

    Les bactéries possèdent la capacité d'établir une multitude d' interactions avec les organismes pluricellulaires. Ces interactions aboutissent à des associations pouvant être neutres, bénéfiques ou néfastes pour leurs hôtes. Deux grandes associations peuvent être distinguées, il s'agit de la pathogénicité et de la symbiose. Bien qu'étant des associations totalement différentes les bactéries pathogènes et symbiotiques dépendent de mécanismes similaires pour interagir avec leurs hôtes. L'étude des mécanismes impliqués dans le symbiose permet de ce fait d'aller plus loin dans la compréhension des moyens mis en jeu par les pathogènes pour déclencher leur cycle infectieux.A cet égard, deux bactéries intracellulaires facultatives appartenant à la sous division des alpha-protéobactéries ont été particulièrement étudiées, il s'agit de Brucella une bactérie pathogène intracellulaire et Rhizobium un endosymbiote. De nombreuses similarités ont été décelées chez ces bactéries d'un point de vue génomique. Dans ce contexte, nous avons caractérisé et étudié l'expression des plusieurs gènes partageant des homologies chez ces deux bactéries. Ces gènes désignés par le nom de mos et moc sont l'objet de nombreuses recherches chez Rhizobium chez qui ils sont impliqués dans la synthèse et le catabolisme d'un composé, la rhizopine. L'existence de gènes homologues chez B. melitensis
    nous amène à nous interroger sur leur fonction.
    la date de réponse2002
    langue originaleFrançais
    SuperviseurJEAN-JACQUES LETESSON (Promoteur)

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