Étude des sirtuines 1 et 3 dans des modèles in vivo et in vitro de néphrotoxicité aux acides aristolochiques

  • Pauline Mosseray

Student thesis: Master typesMaster en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire

Résumé

La néphropathie aux acides aristolochiques (NAA) est une néphrite tubulointerstitielle progressive causée par l'ingestion d'acides aristolochiques (AA). Dans le but d'étudier les mécanismes physiopathologiques de la NAA, notre laboratoire a précédemment validé un modèle in vivo d'intoxication aux AA chez des souris mâles C57BI/6 (Declèves et al. 2016 ; Jadot et al. 2017). Au terme de l'intoxication, les souris présentent des caractéristiques similaires à celles reportées chez des patients souffrant de NAA. Durant les dernières années, l'effet protecteur des sirtuines 1 et 3 (SIRT1 /3) a été rapporté dans_ de nombreux modèles de néphropathies. Dans ce cadre, le but de cette étude est d'évaluer l'implication potentielle des SIRT1/3 durant la NAA. Pour ce faire, des souris mâles C57BI/6 ont été intoxiquées avec une dose de 3,5 mg/kg d'AA par injection intrapéritonéale durant 4 jours. Les souris ont été sacrifiées après 12, 24, 48, 72 ou 96 heures et 10 jours d'intoxication. L'analyse des différents paramètres indique une altération rénale morphologique et fonctionnelle depuis 72 heures après le début de l'intoxication, jusqu'à la fin du protocole. L'analyse de l'expression des SIRT1/3 a
suggère une oscillation de l'expression relative de l'ARNm de SIRT1 et une sous-expression de SIRT3, aussi bien protéique qu'en ARNm. Dans un second temps, l'implication des SIRT1/3 a été évaluée dans un modèle in vitro d'intoxication aux AA de cellules épithéliales tubulaires proximales humaines (HK-2). Pour ce faire, les cellules ont été intoxiquées avec une concentration de 50 μM d'AA durant 3, 6, 12 et 24 heures et une concentration de 10 μM a ensuite été utilisée
durant 24, 48, 72 et 96 heures. Les résultats désignent des altérations mitochondriales après 24 heures d'intoxication à une concentration de 50 μM, ainsi qu'une surexpression protéique et en ARNm de SIRT1 pour les deux concentrations testées. Ces résultats indiquent qu'une surexpression de SIRT1/3 pourrait être étudiée dans les modèles d'intoxication in vivo et in vitro afin d'observer une éventuelle protection.
la date de réponse2018
langue originaleFrançais
L'institution diplômante
  • Universite de Namur
SuperviseurNathalie Caron (Promoteur) & Thierry Arnould (Copromoteur)

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