Rimbaud fétiche

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Résumé

Les récupérations de Rimbaud touchent tantôt son œuvre, tantôt son image ― avec la dimension polysémique qu’englobe ce terme, de la représentation iconographique à la représentation mythique. Que des poètes s’inspirent de ses pièces pour composer les leurs ou aillent jusqu’à intégrer dans ces dernières certains fragments rimbaldiens, que des romanciers contemporains et des cinéastes choisissent de l’intégrer à leurs fictions, que des auteurs de bandes dessinées illustrent les péripéties qui ont rythmé sa brève existence, au fond, n’est pas surprenant : Molière, Baudelaire, Dumas ou Flaubert, pour n’évoquer que le domaine français, ont engendré de similaires filiations. Mais Rimbaud, plus que les grandes figures susmentionnées, est vraiment partout : sur les murs des villes, grâce aux pochoirs et affiches de nombreux street artists (parmi lesquels Ernest Pignon-Ernest), sur la peau des plus hardi(e)s qui l’y encrent de façon indélébile, sur des tasses et des assiettes, sur l’étiquette de bouteilles de bières, sur des posters, sur des cartes postales, sur des fèves de galette des rois, sur des t-shirts bon marchés et sur de la lingerie.
langue originaleFrançais
titreObjets insignes, objets infâmes de la littérature
rédacteurs en chefAdeline Wrona, Marie-Eve Thérenty
Lieu de publicationFrance
EditeurÉditions des archives contemporaines
Pages27-36
ISBN (imprimé) 978-2813002785
Etat de la publicationPublié - 2019

mots-clés

  • Rimbaud
  • Merchandising
  • Patti Smith
  • Réception
  • Intertextualité

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