Préface

Résultats de recherche: Contribution dans un livre/un catalogue/un rapport/dans les actes d'une conférenceAvant-propos/Préface/post-scriptum

Résumé

À l’aube des années 1960, les premiers auteurs qui ont amorcé des analyses spécifiques au palier de l’enseignement supérieur se sont prudemment cantonnés à l’étude des pratiques étudiantes ; cette littérature allait rester largement dominante durant les dernières décennies du XXe siècle. En atteste en particulier le très prolifique mouvement de recherche international lié aux approches d’apprentissage (approach to learning).

Toutefois, dès le milieu des années 1960, la communauté scientifique a timidement commencé à porter également son attention sur le métier d’enseignant-chercheur. À tout seigneur tout honneur, l’ouvrage fondateur de la sociologie de l’éducation supérieure – Les héritiers : les étudiants et la culture, de Bourdieu et Passeron (1964) – a prétendu lever le voile sur la fonction de reproduction des inégalités sociales que les enseignants-chercheurs exerçaient, « à l’insu de leur plein gré » et donc de manière particulièrement efficace, selon ces auteurs. Une série de recherches connexes ont contribué à décrire le métier d’enseignant-chercheur essentiellement en ce qu’il participe à des processus dépassant largement les individus et leur volonté propre, au sein de mécanismes de perpétuation d’inégalités sociales ou de stratégies internes de domination et de pouvoir, notamment celles de l’homo academicus.
langue originaleFrançais
titreA l'épreuve d'enseigner à l'Université
Sous-titreEnquête en France
rédacteurs en chefSaeed Paivandi, Nathalie Younès
Lieu de publicationBruxelles
EditeurPIE-Peter Lang
Pages11-14
Nombre de pages4
ISBN (Electronique)978-2-8076-1092-7
ISBN (imprimé)978-2-8076-1090-3
Les DOIs
Etat de la publicationPublié - 2019

Série de publications

NomDoctorats, sciences et carrières/ PHD, science and career
Volume1
ISSN (imprimé)2593-9017

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