Material phenomenology to the test of Deconstruction: Michel Henry and Derrida

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    Résumé

    Que pourrait donner une lecture de Derrida à partir de la phénoménologie matérielle ? Et que pourrait donner une lecture de la phénoménologie matérielle depuis les exigences déconstructrices de la pensée derridienne ? Ce sont ces questions que le présent article tente d'aborder une première fois en privilégiant les lectures que les deux philosophes ont effectuées des Leçons pour une phénoménologie de la conscience intime du temps de Husserl. D'abord étrangement similaires, celles-ci laissent bien vite surgir des différences marquantes. Là où le geste de Derrida s'attache à montrer qu'il n'y a jamais de présence pure, Michel Henry dégage une « archi-présence » qu'il tente de faire échapper à toute déconstruction. La phénoménologie matérielle fonctionnerait peut-être dès lors comme une « quasi-déconstruction » et entretiendrait avec la pensée derridienne le même rapport que la « théologie négative » entretient elle-même avec la déconstruction.
    langue originaleAnglais
    Pages (de - à)237-248
    Nombre de pages12
    journalStudia Phaenomenologica
    VolumeIX
    Etat de la publicationPublié - 2009

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