Résumé
L’objectif de cette contribution est d’offrir un retour critique de deux chercheurs en science politique engagés au cœur de deux expériences de démocratie délibérative organisées en Belgique : le G1000 et le G100. La première est née en 2011 au niveau national et a rassemblé plus de 700 personnes dans un contexte de crise politique due à l’absence de gouvernement fédéral. La seconde est inspirée de la première, mais organisée à l’échelle locale dans la commune de Grez-Doiceau et a rassemblé 50 participants. Dans les deux dispositifs, les auteurs de cette contribution ont fait partie de l’équipe organisatrice. Après une brève description de ceux-ci, nous mettons en évidence des éléments de tension entre cette posture de chercheur et celle d’acteur. D’abord, nous montrons que l’influence plus importante des politistes dans le premier cas a fortement orienté le design du G1000 dans une optique délibérative. Ensuite, nous montrons que les chercheurs en science politique sont vus comme de véritables ingénieurs par les initiateurs de dispositif participatif et que leur présence est utilisée comme argument de légitimation vis-à-vis de l’extérieur. Enfin, nous analysons la particularité de la posture des chercheurs par rapport aux consultants
langue originale | Français |
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titre | Actes du Colloque “Chercheur.e.s et acteur.e.s de la participation : Liaisons dangereuses et relations fructueuses |
rédacteurs en chef | G I S Démocratie et Participation |
Etat de la publication | Publié - 2015 |
Modification externe | Oui |