Résumé
La « dysphorie du genre » est une souffrance en lien avec l’incompatibilité
entre le genre vécu ou exprimé et le genre assigné.
Les personnes transgenres sont exposées à un risque accru de problèmes de santé dont les
plus étudiés sont l’infection à VIH et autres infections sexuellement transmissibles, les
troubles de santé mentale et la consommation de substances psychoactives. Leur parcours
au niveau personnel, familial et au niveau de la société est un parcours du combattant.
Les traitements de réassignation hormonaux et chirurgicaux posent de grands défis
éthiques qui seront discutés, notamment au niveau des valeurs fondamentales, les
principes d’autonomie, de bienfaisance, de non-malfaisance et de justice.
Après accompagnement psychiatrique et psychologique et une bonne évaluation
pluridisciplinaire, on peut envisager après la puberté une réassignation hormonale
prescrite par un endocrinologue et sous son contrôle et attendre l’âge de dix-huit ans pour
une réassignation chirurgicale.
Cela devrait se faire en respectant un suivi pluridisciplinaire et après avis collégial d’un
psychiatre, d’un psychologue, d’un endocrinologue et d’un chirurgien.
Une évaluation rigoureuse au préalable et un suivi psychologique au long cours après les
traitements médicaux et chirurgicaux paraissent indispensables.
entre le genre vécu ou exprimé et le genre assigné.
Les personnes transgenres sont exposées à un risque accru de problèmes de santé dont les
plus étudiés sont l’infection à VIH et autres infections sexuellement transmissibles, les
troubles de santé mentale et la consommation de substances psychoactives. Leur parcours
au niveau personnel, familial et au niveau de la société est un parcours du combattant.
Les traitements de réassignation hormonaux et chirurgicaux posent de grands défis
éthiques qui seront discutés, notamment au niveau des valeurs fondamentales, les
principes d’autonomie, de bienfaisance, de non-malfaisance et de justice.
Après accompagnement psychiatrique et psychologique et une bonne évaluation
pluridisciplinaire, on peut envisager après la puberté une réassignation hormonale
prescrite par un endocrinologue et sous son contrôle et attendre l’âge de dix-huit ans pour
une réassignation chirurgicale.
Cela devrait se faire en respectant un suivi pluridisciplinaire et après avis collégial d’un
psychiatre, d’un psychologue, d’un endocrinologue et d’un chirurgien.
Une évaluation rigoureuse au préalable et un suivi psychologique au long cours après les
traitements médicaux et chirurgicaux paraissent indispensables.
langue originale | Français |
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Pages (de - à) | 4-10 |
Nombre de pages | 7 |
journal | Ethica Clinica |
Numéro de publication | 111 |
Etat de la publication | Publié - 12 déc. 2023 |
mots-clés
- Genre, Dysphorie de genre, Réassignation hormono-chirugicale, Stigma, Éthique.