Le supplément originaire : Une lecture de la conception husserlienne de l'agrammaticalité

    Résultats de recherche: Contribution dans un livre/un catalogue/un rapport/dans les actes d'une conférenceArticle dans les actes d'une conférence/un colloque

    Résumé

    Généralement, à la lecture de La voix et le phénomène, on pourrait croire que Derrida ne s’intéresse qu’uniquement à la première recherche logique. Pourtant, dans un entretien de 1968 avec Julia Kristeva, Derrida reconnaît la centralité de la grammaire pure logique pour le travail qu’il a effectué autour de la phénoménologie. Toutefois, nulle part, il ne fait de référence explicite à la quatrième recherche logique. La seule qu’on peut y trouver consiste en une note de bas de page dans laquelle Husserl reconnaît le caractère restreint de sa grammaire pure logique. Dans notre étude, nous avons tenté, après avoir dessiné le cadre problématique de l’entreprise phénoménologique de Derrida, de cerner la fonction que peut occuper la grammaire pure logique au sein de ses analyses. Ainsi, on se concentra sur le dernier chapitre de La voix et le phénomène qui discute de la différence de l’agrammaticalité (Sinnlosigkeit-Bedeutunglosigkeit) et de l’absence d’objet à l’intuition (Gegenstandlosigkeit). Nous montrerons en quoi cette différence sert à l’élaboration du concept de supplément et ainsi à faire sauter la distinction entre indice et signification. Enfin, on pointera le déplacement que la traduction derridienne de Bedeutung par vouloir-dire fait subir à la conception husserlienne de l’agrammaticalité
    langue originaleFrançais
    titreBulletin d'analyse phénoménologique
    Sous-titrePhénoménologie et grammaire: Lois des phénomènes et lois de la signification (Actes n°8)
    rédacteurs en chefBruno Leclercq, Charlotte Gauvry
    Pages293
    Nombre de pages323
    Volume12 (2016)
    ISBN (Electronique)1782-2041
    Etat de la publicationPublié - 11 mai 2016

    Contient cette citation