Résumé
Ce volume collectif vise à jeter les fondements d’une histoire sociale des « scribes d’archives » dans l’Occident latin du second Moyen Âge.
Contrairement aux scribes « de bibliothèque », les scribes « d’archives » – l’étiquette désigne ici de façon ouverte tous les acteurs de la pratique scripturaire dans le champ foisonnant des sources documentaires – sont très souvent les auteurs intellectuels des textes qu’ils tracent sur le parchemin ou le papier. Pour beaucoup d’entre eux, l’acte quotidien d’écrire n’est donc pas une fin en soi, ni même forcément un aspect prédominant du labeur ; ils exercent une ou plusieurs fonction(s) qui dépasse(nt) parfois très largement le cadre de cette activité technique. La palette de leurs profils socioprofessionnels présente une infinie variété, marquée par d’énormes écarts de statut et de prestige que le seul maniement commun de l’écriture ne saurait gommer. Qui étaient-ils vraiment ? Même si les médiévistes à l’oeuvre dans les archives les côtoient intimement à travers leurs productions écrites, bien peu de recherches leur ont été dédiées : l’historiographie se contente trop souvent d’images d’Épinal qui masquent la complexité et la diversité des situations de terrain. Certes, la plupart des scribes se dérobent à l’historien, frappés d’anonymat. D’autres, cependant, se laissent saisir à la faveur d’une carrière saillante ou d’un dossier loquace : en reconstituant leurs parcours, ce volume collectif vise à jeter les fondements d’une histoire sociale des « scribes d’archives » dans l’Occident latin du second Moyen Âge.
Contrairement aux scribes « de bibliothèque », les scribes « d’archives » – l’étiquette désigne ici de façon ouverte tous les acteurs de la pratique scripturaire dans le champ foisonnant des sources documentaires – sont très souvent les auteurs intellectuels des textes qu’ils tracent sur le parchemin ou le papier. Pour beaucoup d’entre eux, l’acte quotidien d’écrire n’est donc pas une fin en soi, ni même forcément un aspect prédominant du labeur ; ils exercent une ou plusieurs fonction(s) qui dépasse(nt) parfois très largement le cadre de cette activité technique. La palette de leurs profils socioprofessionnels présente une infinie variété, marquée par d’énormes écarts de statut et de prestige que le seul maniement commun de l’écriture ne saurait gommer. Qui étaient-ils vraiment ? Même si les médiévistes à l’oeuvre dans les archives les côtoient intimement à travers leurs productions écrites, bien peu de recherches leur ont été dédiées : l’historiographie se contente trop souvent d’images d’Épinal qui masquent la complexité et la diversité des situations de terrain. Certes, la plupart des scribes se dérobent à l’historien, frappés d’anonymat. D’autres, cependant, se laissent saisir à la faveur d’une carrière saillante ou d’un dossier loquace : en reconstituant leurs parcours, ce volume collectif vise à jeter les fondements d’une histoire sociale des « scribes d’archives » dans l’Occident latin du second Moyen Âge.
langue originale | Français |
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Lieu de publication | Turnhout |
Editeur | Brepols Publishers |
Nombre de pages | 530 |
ISBN (imprimé) | 978-2-503-58433-1 |
Etat de la publication | Publié - 2019 |
Série de publications
Nom | Utrecht Studies in Medieval Literacy (USML) |
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Editeur | Brepols Publishers |
Volume | 43 |