Résumé
Lors d’atteinte de l’œil du cheval, il est important de le préserver au maximum afin de maintenir la fonction visuelle ainsi que l’harmonie esthétique qui influence la valeur de l’animal non seulement sentimentale mais aussi économique. Une chirurgie précise et minutieuse est ainsi nécessaire dans de nombreuses situations d’atteintes de la cornée et des annexes. Elle fait appel à des techniques telles que la kératoplastie lamellaire profonde, la greffe conjonctivale, l’implant de biomatériaux tels que le Biosist ® (greffon de sous muqueuse intestinale de porc) et de membranes amniotiques. D’autres interventions plus classiques telles que la microchirurgie,
les lambeaux cutanés et les techniques d’ostéosynthèse sont nécessaires pour reconstruire les annexes et l’orbite. Ces différentes chirurgies sont mises en place lors de plaies traumatiques de l’orbite, de l’œil ou de ses annexes. Lors d’atteinte tumorale étendue des annexes de l’œil, les techniques de plastie sont souvent indispensables pour compenser l’inélasticité relative de la peau. La cornée du cheval, en outre, est particulièrement sujette à développer des pathologies inflammatoires agressives qui peuvent nécessiter une thérapeutique chirurgicale. La chirurgie oculaire vétérinaire a largement évolué dans les centres spécialisés, et l’énucléation n’est désormais réalisée que lorsque le pronostic fonctionnel est défavorable ou que le pronostic esthétique, en cas d’œil non fonctionnel, est malgré tout compromis en raison d’une infection probable.
les lambeaux cutanés et les techniques d’ostéosynthèse sont nécessaires pour reconstruire les annexes et l’orbite. Ces différentes chirurgies sont mises en place lors de plaies traumatiques de l’orbite, de l’œil ou de ses annexes. Lors d’atteinte tumorale étendue des annexes de l’œil, les techniques de plastie sont souvent indispensables pour compenser l’inélasticité relative de la peau. La cornée du cheval, en outre, est particulièrement sujette à développer des pathologies inflammatoires agressives qui peuvent nécessiter une thérapeutique chirurgicale. La chirurgie oculaire vétérinaire a largement évolué dans les centres spécialisés, et l’énucléation n’est désormais réalisée que lorsque le pronostic fonctionnel est défavorable ou que le pronostic esthétique, en cas d’œil non fonctionnel, est malgré tout compromis en raison d’une infection probable.
langue originale | Français |
---|---|
journal | e-mémoires de l'Académie Nationale de Chirurgie |
Volume | 13 |
Numéro de publication | 1 |
Etat de la publication | Publié - 1 janv. 2012 |