Résumé
Dans ce travail, nous avons choisi d’étudier la synthèse de nanoparticules d’or par ablation laser en milieu liquide à l’aide d’un laser excimère KrF. L’approche envisagée se distingue de l’état de l’art de par la longueur d’onde (248 nm) de notre laser éloignée de celle généralement utilisée, ~520 nm, proche de la longueur d’onde de résonance plasmon des nanoparticules d’or.
Dans une première partie visant à mettre en évidence les mécanismes impliqués lors du phénomène d’ablation, nous avons montré que la puissance laser utilisée devait être gérée de manière précise. En effet, pour des puissances trop élevées, le rendement du procédé est fortement affecté par écrantage du rayonnement laser provoqué par la bulle de cavitation apparaissant lors de l’ablation à l’interface métal-liquide.
L’ajout de ligands et de surfactants en solution a ensuite été exploré avec pour objectif de diminuer la distribution de taille et d’augmenter la stabilité des solutions de nanoparticules. Il a été montré que quel que soit le stabilisant utilisé, celui-ci (i) permettait la génération de particules de très petites tailles (2-3 nm) possédant une distribution plus fine et (ii) provoquait, pour des concentrations trop élevées, une augmentation de l’effet d’écrantage par stabilisation des bulles générées lors de l’évaporation du solvant à l’interface métal-liquide.
Dans une première partie visant à mettre en évidence les mécanismes impliqués lors du phénomène d’ablation, nous avons montré que la puissance laser utilisée devait être gérée de manière précise. En effet, pour des puissances trop élevées, le rendement du procédé est fortement affecté par écrantage du rayonnement laser provoqué par la bulle de cavitation apparaissant lors de l’ablation à l’interface métal-liquide.
L’ajout de ligands et de surfactants en solution a ensuite été exploré avec pour objectif de diminuer la distribution de taille et d’augmenter la stabilité des solutions de nanoparticules. Il a été montré que quel que soit le stabilisant utilisé, celui-ci (i) permettait la génération de particules de très petites tailles (2-3 nm) possédant une distribution plus fine et (ii) provoquait, pour des concentrations trop élevées, une augmentation de l’effet d’écrantage par stabilisation des bulles générées lors de l’évaporation du solvant à l’interface métal-liquide.
langue originale | Français |
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Diplôme | Master |
L'institution diplômante |
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Superviseur(s)/conseiller |
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Etat de la publication | Publié - 2012 |
mots-clés
- Nanoparticules d’or
- Laser
- Ablation
- Agent stabilisant
- Milieu liquide