Résumé
Cette étude vise à comparer le financement par étudiant universitaire à charge des autorités publiques de nos universités avec celui de la Flandre, des Pays-Bas et de l’Allemagne.
Notre travail débute sur le constat suivant : les systèmes de financement des universités sont très variables d’un pays ou d’une communauté à l’autre. Afin de pouvoir comparer les financements publics, une première partie de cette étude s’intéresse donc à leurs fins ainsi qu’à leurs méthodes de répartition et de calcul. Grâce à cela les données à analyser et à comparer pour chacun des cas d’étude ont pu être identifiées.
Les données nécessaires ont donc été collectées pour la période 2008-2017 et trois types de comparaison ont été effectuées. La première comparaison est basée sur le financement public total. C’est-à-dire l’ensemble du financement direct de l’enseignement, du financement direct de la recherche et du financement indirect de la recherche. La seconde comparaison est basée sur les financements alloués par les autorités pour les activités ordinaires et dépenses courantes des universités. En d’autres mots, les financements visant la rémunération du personnel, l’entretien des bâtiments, le fonctionnement des bibliothèques…Une partie du financement public des activités ordinaires et dépenses courantes sert à financer l’enseignement, l’autre la recherche. Les proportions de chacune de ces parties variant d’un cas d’étude à l’autre, une troisième comparaison a été effectuée uniquement sur base de la partie dédiée aux activités d’enseignement.
Ces trois comparaisons montrent que l’ensemble des pays et communautés étudiés font face à une diminution du financement public par étudiant sur les dix dernières années. L’importance de cette diminution varie en fonction des comparaisons et des pays. De manière générale, l’Allemagne enregistre une diminution moins importante que les autres. En effet, le financement public total y suit mieux l’évolution du nombre d’étudiants. Elles montrent également que la Fédération Wallonie-Bruxelles est sous-financée par rapport à ses pays voisins. L’écart par rapport aux Pays-Bas est particulièrement important. Le financement public par étudiant est largement supérieur à ceux des autres pays et communautés étudiés.
Notre travail débute sur le constat suivant : les systèmes de financement des universités sont très variables d’un pays ou d’une communauté à l’autre. Afin de pouvoir comparer les financements publics, une première partie de cette étude s’intéresse donc à leurs fins ainsi qu’à leurs méthodes de répartition et de calcul. Grâce à cela les données à analyser et à comparer pour chacun des cas d’étude ont pu être identifiées.
Les données nécessaires ont donc été collectées pour la période 2008-2017 et trois types de comparaison ont été effectuées. La première comparaison est basée sur le financement public total. C’est-à-dire l’ensemble du financement direct de l’enseignement, du financement direct de la recherche et du financement indirect de la recherche. La seconde comparaison est basée sur les financements alloués par les autorités pour les activités ordinaires et dépenses courantes des universités. En d’autres mots, les financements visant la rémunération du personnel, l’entretien des bâtiments, le fonctionnement des bibliothèques…Une partie du financement public des activités ordinaires et dépenses courantes sert à financer l’enseignement, l’autre la recherche. Les proportions de chacune de ces parties variant d’un cas d’étude à l’autre, une troisième comparaison a été effectuée uniquement sur base de la partie dédiée aux activités d’enseignement.
Ces trois comparaisons montrent que l’ensemble des pays et communautés étudiés font face à une diminution du financement public par étudiant sur les dix dernières années. L’importance de cette diminution varie en fonction des comparaisons et des pays. De manière générale, l’Allemagne enregistre une diminution moins importante que les autres. En effet, le financement public total y suit mieux l’évolution du nombre d’étudiants. Elles montrent également que la Fédération Wallonie-Bruxelles est sous-financée par rapport à ses pays voisins. L’écart par rapport aux Pays-Bas est particulièrement important. Le financement public par étudiant est largement supérieur à ceux des autres pays et communautés étudiés.
langue originale | Français |
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Etat de la publication | Publié - 6 févr. 2019 |
Série de publications
Nom | Cahiers de recherche - Série Politique Economique |
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Editeur | Centre de Recherches en Economie Regionale et Politique Economique (CERPE) |