Résumé
Dans une perspective comparatiste, des didacticiens de plusieurs disciplines (biologie, chimie, histoire de l’art, mathématique et physique) ont étudié des pratiques enseignantes faisant obstacle au rôle des modèles dans la construction des savoirs scientifiques. Leur réflexion croisée les a amenés à considérer des niveaux élevés de l’échelle de codétermination didactique de Chevallard (2012) pour identifier des indicateurs d’une certaine forme de positivisme empirique dans l’épistémologie spontanée des enseignants. Cette posture s’exprime plus ou moins différemment d’une discipline à l’autre mais le fait que les modèles et théories enseignées ont fait ou non l’objet d’une standardisation au sein de communautés scientifiques savantes déterminent fortement leur transposition didactique. De ce point de vue, l’exemple de l’histoire de l’art a joué un rôle méthodologique important permettant de contraster et de questionner les pratiques dans les autres disciplines. Ce questionnement s’inscrit dans un objectif à plus long terme qui est la reproblématisation (au sens de Orange, 2005) d’enseignements relatifs aux disciplines enseignées.
langue originale | Français |
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Etat de la publication | Non publié - 2016 |
Evénement | Analyses didactiques des pratiques d’enseignement et de formation, quelles perspectives ?: Colloque international de l’Association pour des Recherches Comparatistes en Didactique - Université Jean Jaurès (Toulouse), Toulouse, France Durée: 8 mars 2016 → 11 mars 2016 Numéro de conférence: 4 https://arcd2016.sciencesconf.org/ |
Comité scientifique
Comité scientifique | Analyses didactiques des pratiques d’enseignement et de formation, quelles perspectives ? |
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Titre abrégé | ARCD |
Pays/Territoire | France |
La ville | Toulouse |
période | 8/03/16 → 11/03/16 |
Adresse Internet |
mots-clés
- Didactique comparée
- modélisation
- sciences et histoire de l'art
- positivisme empirique