De la définition d'un corpus au corps d'une définition: remarques méthodologiques sur le recensement des signatures épigraphiques médiévales

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Résumé

La construction d'un corpus se fonde sur le choix de critères fixes et objectifs. Dans le cas des inscriptions médiévales que l'on désigne par convention comme « signatures » cette opération est d'autant plus délicate que la définition même de l'objet « signature », surtout en application à l'épigraphie médiévale, n'a pas encore été précisée. On se réfère donc communément à deux définitions de « signature d'artiste » – l'une proposée par A. Chastel et l'autre par M. M. Donato – qui sont ici analysées. L'une comme l'autre repose sur la reconnaissance d'une fonction mais ne fournit que de faibles indices objectifs pour déterminer si une inscription peut être considérée comme une signature ou pas. Face à cette difficulté méthodologique, la typologie textuelle est une solution possible mais à certains égards insatisfaisante car elle risque de déboucher sur une casuistique presque illimitée. L’article apporte donc quelques éléments de réflexion pour tenter de dépasser cette impasse méthodologique, en mettant en exergue la nécessité d’envisager simultanément les composantes textuelles, visuelles et matérielles de l’inscription pour en déterminer la fonction.
langue originaleFrançais
journalAnnales de Janua
Volume2
Etat de la publicationPublié - 2 avr. 2014

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