De la baïonnette au scalpel. Comment l'horreur s'écrit (XIXe-XXe siècle). Actes du colloque (Gand 14-15 juin 2007)

Caroline De Mulder (Editeur Scientifique), Pierre Schoentjes (Editeur Scientifique)

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    Résumé

    Se construisant généralement à partir d'emprunts aux typologies de la psychologie, la catégorie de l'horreur en littérature s'oppose à celle de la terreur : tandis que la terreur serait provoquée par un objet indéterminé, l'horreur trouverait sa source dans la confrontation effective. Celle-là répondrait à une esthétique de la suggestion, celle-ci à une esthétique de la confrontation, voire du choc. On peut distinguer deux grands courants dans cette production littéraire. Le premier, dont l'origine est ancienne, se rattache à la conception « réaliste » de la littérature : il met en scène les horreurs dont la nature et les hommes sont capables. Parallèlement à cette horreur vécue apparaît au XIX siècle une horreur « fantastique » qui s'inscrit dans la lignée du gothic novel de la fin du XVIIIe siècle. C'est le premier courant, tel qu'il apparaît dans la littérature française, qui fait l'objet des contributions de ce volume. Il peut s'inspirer du corps souffrant, comme de pans d'histoire particulièrement traumatisants, individuels ou collectifs.
    langue originaleAnglais
    Lieu de publicationGenève
    EditeurDroz
    Etat de la publicationPublié - 2009

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