Co-interprétation. Sourd et entendant. L'union fait la force

Nicolas Hanquet, Delphine Le Maire

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Résumé

Au début de la crise sanitaire, le 17 mars 2020, l’État belge décide de rendre accessibles à la communauté des Sourds1 les conférences de presse sur l’évolution de la situation épidémiologique liée au SRAS-CoV-2 (Covid-19). Le dispositif mis en place s’appelle la co-interprétation, processus spécifique d’interprétation simultanée réalisée par un interprète entendant « pivot » et un interprète sourd « relais ». Cette technique vise à la production d’une interprétation au plus proche d’une langue naturelle. C’est la première fois que, d’une part, ce dispositif est utilisé dans les médias belges et que, d’autre part, deux équipes travaillent consécutivement à fournir de l’interprétation en langue des signes de Belgique francophone et en langue des signes flamande. Cette pratique, bien que largement répandue aux États-Unis et au Canada, fait ses premiers pas en Europe. Nous souhaitons, par ce partage d’expérience, promouvoir son développement dans divers domaines. Nous vous proposons ici, après une mise en contexte, un récit de l’instauration de cette technique d’interprétation agrémenté de liens vers divers modèles théoriques de l’interprétation ainsi que des réflexions basées sur la pratique.
langue originaleFrançais
Pages (de - à)86-98
journalTraduire
Les DOIs
Etat de la publicationPublié - déc. 2021

mots-clés

  • Langue des signes
  • Co-interprétation
  • LSFB

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