Œuvre signée / œuvre anonyme: une opposition apparente. À propos des signatures épigraphiques d’artistes au Moyen Âge

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Résumé

La question de l'anonymat se pose avec une acuité particulière en ce qui concerne les artistes du Moyen Âge car nous conservons pour cette période un grand nombre de monuments mais, en proportion, une quantité très réduite du nom de leurs auteurs. Pour la production artistique française à l'époque romane (XIe- XIIe siècles) nous possédons à peine une centaine de « signatures » d'artistes ou de commanditaires apposées sur les bâtiments ou les objets mobiliers. Mais est-il possible de saisir l'individu qui se cache derrière le nom inscrit ? Quelle est la valeur de ses inscriptions ? Avons-nous des indices suffisants pour les considérer comme une marque d'autographe ? Quel est le degré de pertinence et de légitimité de cette opération d'attribution ? L’article se propose comme une réflexion méthodologique autour de ces interrogations et invite à dépasser la question de l’auctorialité de ces inscriptions pour s’ouvrir à une histoire sociale de l’art à partir de cette documentation.
langue originaleFrançais
titreL’anonymat dans les arts et les lettres au Moyen Âge
rédacteurs en chefValérie Naudet, Sébastien Douchet
Lieu de publicationAix-en-provence
EditeurPresses universitaires de Provence
Pages37-52
ISBN (imprimé)9791032000373
Etat de la publicationPublié - 2016

Série de publications

NomSénéfiance
Volume63

mots-clés

  • Artiste médiéval
  • Anonymat
  • signature
  • Épigraphie médiévale
  • Moyen Âge central

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