Détails du projet
Description
La radiothérapie est utilisée dans plus de 60% des traitements à visée palliative ou curative contre le cancer. Cependant, son efficacité est souvent limitée par la résistance intrinsèque des cellules cancéreuses et par la toxicité induite aux tissus sains environnants. L’hadronthérapie, qui utilise des particules au lieu des photons utilisés dans la radiothérapie conventionnelle par rayons X, permet de dépasser ces deux limites. De plus, une tumeur n’est pas constituée que de cellules tumorales mais contient également des nouveaux vaisseaux sanguins et de nombreuses cellules immunes dont les TAM (tumor associated macrophages) qui modulent fortement la réponse des cellules cancéreuses aux diverses thérapies, dont la radiothérapie. L’objectif de ce travail est de mieux comprendre le dialogue réciproque entre cellules cancéreuses d’une part, et cellules endothéliales ou TAMs d’autre part, qui influence la réponse de la tumeur dans son ensemble à la radiothérapie. Ces études seront conçues de façon comparative entre la radiothérapie classique et l’hadronthérapie. Elles se réaliseront in vitro en co-cultures mais également in vivo dans des modèles murins. Elles auront pour objectif d’identifier les entités (protéines, lipides et/ou exosomes) qui sont impliquées dans le dialogue entre ces différents types cellulaires et qui pourraient engendrer une radiorésistance. Ces évènements moléculaires pourront être ciblés à l’avenir afin d'améliorer la radiosensibilité des tumeurs considérées dans leur complexité plutôt que comme une « simple » masse de cellules cancéreuses.
statut | Fini |
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Les dates de début/date réelle | 1/12/13 → 30/05/18 |
Attachement à un institut de recherche reconnus à l'UNAMUR
- NARILIS
Empreinte digitale
Explorez les thèmes de recherche abordés par ce projet. Ces libellés sont générés sur la base des prix/subventions sous-jacents. Ensemble, ils forment une empreinte digitale unique.