Suivi écologique et géomorphologique des chantiers de techniques végétales (convention DCENN - RW)

Depuis de nombreuses années le SCEN réalise des chantiers de techniques végétales à titre expérimental ou non. Le colloque organisé à Liège au mois de mai 1998 a permis de faire le point sur l'expérience Wallonne et de la confronter aux démarches étrangères en la matière. Le débat de la non-intervention ou de l'utilisation des techniques végétales en cas de nidification de certaines espèces d'oiseaux y fut notamment posé. Un inventaire des stabilisations "végétales " réalisées ces 15 dernières années montre l'utilisation de différents types de techniques : végétale pure (21 %), caissons (14%), épis (16 %), peignes et fascines (16 %), végétalisation de gabions (23 %), techniques combinées (10 %). La démarche entreprise est positive et mérite d'être analysée afin d'évoluer vers des techniques plus purement végétales mais aussi et surtout pour améliorer les techniques en elles-mêmes (choix des espèces, conception, adéquation locale, biodiversité, intégration paysagère ...). Pour ce faire le suivi de chantiers s'avère indispensable. Jusqu'à présent hélàs, l'information sur leur réalisation est très fragmentaire et incomplète, de plus fort dispersée ; aucune étude avant travaux ou suivi après réalisation n'ayant été entrepris. Les mémoires de licence en biologie de Marie-Anne Legrand (1997) et Caroline Lenoir (1998) (URBO - FUNDP) ont fait le point sur la situation par le biais d'un questionnaire envoyé aux différents districts et analysent ponctuellement différents sites après travaux. Ces études montrent l'intérêt d'entreprendre une approche plus structurée permettant d'analyser les situations avant travaux et d'effectuer des suivis sur un laps de temps suffisamment long après chantier (± 5 ans). Sur base des projets de chantiers, quelques sites représentatifs des différents types de techniques sont donc actuellement étudiés des points de vue écologiques et géomorphologique (Ulg).