Détails du projet
Description
Mon projet de recherche se propose de contribuer à une lecture renouvelée
du rapport Foucault-Derrida. Généralement, on réduit la relation que ces
deux auteurs entretiennent à leur querelle autour de la place de la folie
dans la première méditation métaphysique. Peu d’études ont tenté de
considérer leur relation par l’intermédiaire d’un autre thème. L’édition
récente des deux derniers séminaires de Derrida (La bête et le souverain)
permet d’envisager, sous un angle nouveau, le rapport Foucault-Derrida.
Elle offre également l’opportunité de réaliser une étude comparative de
thèses foucaldiennes et derridiennes relatives à la question du pouvoir.
D’après Derrida, les thèmes fondamentaux de ces deux séminaires
recouvrent ceux de la biopolitique foucaldienne. Cela donne l’occasion
inédite de confronter les positions respectives de Foucault et Derrida
relatives à ces thèmes. Tout d’abord, la déficience de la théorie de la
souveraineté, en tant que principe explicatif du pouvoir, forme un point sur
lequel Foucault et Derrida s’entendent. Ensuite, à propos d’un nouveau
modèle analytique du pouvoir, Derrida discute du caractère nouveau que
Foucault confère au bio-pouvoir. Il en va ainsi d’un débat autour de la
relation du vivant au politique. Enfin, les réflexions de Derrida autour de la
mutation du concept de guerre permettent de pointer certaines limites
auquel fait face aujourd’hui une analyse du pouvoir à partir du paradigme
de la guerre. En vue de déployer le versant critique de toutes ces analyses,
nous étudierons également la position critique déployée par Derrida et
Foucault en me référent à leur interprétation des Lumières. Cette étude
renforcera ma lecture renouvelée du rapport Foucault-Derrida. En ce sens,
mon projet entend, d’une part, complexifier le rapport Foucault-Derrida et
d’autre part, mettre en évidence certains éléments en vue d’une nouvelle
grille d’analyse du pouvoir et de ses effets.
du rapport Foucault-Derrida. Généralement, on réduit la relation que ces
deux auteurs entretiennent à leur querelle autour de la place de la folie
dans la première méditation métaphysique. Peu d’études ont tenté de
considérer leur relation par l’intermédiaire d’un autre thème. L’édition
récente des deux derniers séminaires de Derrida (La bête et le souverain)
permet d’envisager, sous un angle nouveau, le rapport Foucault-Derrida.
Elle offre également l’opportunité de réaliser une étude comparative de
thèses foucaldiennes et derridiennes relatives à la question du pouvoir.
D’après Derrida, les thèmes fondamentaux de ces deux séminaires
recouvrent ceux de la biopolitique foucaldienne. Cela donne l’occasion
inédite de confronter les positions respectives de Foucault et Derrida
relatives à ces thèmes. Tout d’abord, la déficience de la théorie de la
souveraineté, en tant que principe explicatif du pouvoir, forme un point sur
lequel Foucault et Derrida s’entendent. Ensuite, à propos d’un nouveau
modèle analytique du pouvoir, Derrida discute du caractère nouveau que
Foucault confère au bio-pouvoir. Il en va ainsi d’un débat autour de la
relation du vivant au politique. Enfin, les réflexions de Derrida autour de la
mutation du concept de guerre permettent de pointer certaines limites
auquel fait face aujourd’hui une analyse du pouvoir à partir du paradigme
de la guerre. En vue de déployer le versant critique de toutes ces analyses,
nous étudierons également la position critique déployée par Derrida et
Foucault en me référent à leur interprétation des Lumières. Cette étude
renforcera ma lecture renouvelée du rapport Foucault-Derrida. En ce sens,
mon projet entend, d’une part, complexifier le rapport Foucault-Derrida et
d’autre part, mettre en évidence certains éléments en vue d’une nouvelle
grille d’analyse du pouvoir et de ses effets.
Titre abrégé | Biopolitique et déconstruction |
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statut | Fini |
Les dates de début/date réelle | 1/10/15 → 30/09/19 |
Empreinte digitale
Explorez les thèmes de recherche abordés par ce projet. Ces libellés sont générés sur la base des prix/subventions sous-jacents. Ensemble, ils forment une empreinte digitale unique.