Une expérience de sociologie des médiévistes : l’enjeu de la réforme grégorienne

  • Fontbonne, A. (Organisateur)
  • Blaise Dufal (Organisateur)
  • Fanny Madeline (Organisateur)
  • Nicolas Perreaux (Organisateur)
  • Ruffini-Ronzani, N. (Organisateur)
  • Pierre Vey (Organisateur)

Activité: Participation ou organisation d'un événementParticipation à une conférence, un congrès

Description

La Nouvelle Histoire du Moyen Âge, parue en 2021 sous la direction de Florian Mazel, a fait récemment l’objet dans la revue Le Moyen Âge de deux commentaires critiques par Dominique Barthélemy et Patrick Henriet. Leur caractère sévère a conduit la revue à accorder un droit de réponse à Michel Lauwers et Florian Mazel dans le même numéro.

Mêlant un ton agonistique à la critique d’un paradigme historiographique dont l’ouvrage serait le produit et le reflet, ces deux comptes rendus et leurs réponses semblent participer d’une polémique scientifique – la forme et la dimension de chacune de ces productions les apparentent à des articles scientifiques – d’autant plus significative que les quatre auteurs occupent des positions académiques et scientifiques importantes et que le sujet de l’échange – la réforme grégorienne – est au cœur du programme de la question d’agrégation en histoire médiévale.

Cependant, faut-il immédiatement assimiler l’expression de positions divergentes à un débat scientifique ? Cette parution constitue ainsi un point de départ idéal pour définir les méthodes et donner un exemple de ce que peut être la fonction objectivante d’une sociologie des médiévistes cherchant à échapper aussi bien à un paradigme idéaliste (tout débat entre savant est un débat purement savant) qu’à un réductionnisme sociologisant (les positions scientifiques ne sont que l’expression d’intérêts).
Période23 avr. 2024
Type d'événementSéminaire
EmplacementParis, FranceAfficher sur la carte
Degré de reconnaissanceNational