Description
La recherche proposée consiste à étendre l’étude de la référence à ses aspects multimodaux, via l’étude contrastive du français et de la langue des signes de Belgique francophone (LSFB). Dans la ligne des analyses sémiotiques développées récemment dans le champ de la linguistique des langues signées et de la gestualité, et en adoptant une approche contrastive sur des données de corpus, nous proposons d’étudier la référence par une approche bidimensionnelle et polysémiotique. Les travaux sur la référence en LV ont traditionnellement développé une vision horizontale et linéaire de la référence et des ‘chaines de référence’, centrée essentiellement sur les ressources linguistiques les plus conventionnalisées. Nous proposons d’une part de compléter les connaissances par l’ajout de la dimension verticale liée à la combinaison des différentes stratégies sémiotiques que les locuteurs et les signeurs mobilisent dans leurs pratiques linguistiques. D’autre part, notre approche vise à mesurer la contribution des stratégies moins conventionnelles de la construction du sens (à savoir l’usage de formes sémiotiques relevant de l’indication – p.ex. les pointages – et de la dépiction – p.ex. l’action construite) à la construction et au maintien de la référence. La première partie de cette présentation s’attelle à développer le cadre théorique dans lequel s’inscrit cette étude et à exposer les questions de recherche qui sous-tendent le travail. La seconde partie de la présentation décrit et exemplifie la méthodologie.Période | 25 avr. 2024 |
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Titre de l'événement | Séminaire interuniversitaire sur les langues des signes et les cultures sourdes |
Type d'événement | Séminaire |
Emplacement | Namur, BelgiqueAfficher sur la carte |
Degré de reconnaissance | Local |