À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques, qui prendront place en 2024 à Paris, la France se prépare à des menaces sécuritaires d’origine multiple. Pour lutter contre celles-ci, le gouvernement a décidé de recourir à des technologies dites de "vidéosurveillance algorithmique". Entre le risque de surveillance de masse, les possibles dérives, le potentiel quasi-illimité d’usages de ces technologies et les risques inhérents au recours à l’intelligence artificielle sur laquelle elles se fondent, elles posent des risques graves pour les droits fondamentaux, en particulier lorsqu'elles sont déployées par les autorités publiques dans les espaces accessibles au public. Ce faisant, leur déploiement doit être encadré strictement par le droit. A cet égard, le droit de la protection des données à caractère personnel fournit des garanties intéressantes, mais il peine à suivre les derniers développements en matière d'intelligence artificielle. Le futur AI Act promet à ce titre de complémenter ce dernier.
« 1984 » en 2024 ? L’encadrement par le droit de la protection des données à caractère personnel et l’AI Act de la vidéosurveillance algorithmique et de son expérimentation aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Nardi, A. (Author). 23 Aug 2023
Student thesis: Master types › Advanced Master in New Technologies Law