Abstract
Au travers d’une discussion critique du récent ouvrage de Dilhac, La tolérance, un risque pour la démocratie, cet article défend une théorie de la tolérance qui rompt avec le cadre du libéralisme politique. Cette théorie est fondée sur une épistémologie faillibiliste et elle entend être perfectionniste, dans la mesure où elle fait du débat sur la vie bonne une finalité du débat public, sans pour autant fonder la légitimité politique sur une doctrine compréhensive.
Original language | French |
---|---|
Pages (from-to) | 155-174 |
Journal | Raison publique |
Volume | 21 |
Issue number | 2017/1 |
Publication status | Published - 2017 |