Techniques et pratiques du bain en Asie Mineure occidentale à l’époque romaine: innovations, adaptations et évolutions

Robin Grosse

Research output: External Thesis Master's Thesis

Abstract

Aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute que la culture du bain était bien ancrée dans le quotidien des Romains. Se rendre aux bains était une activité faisant intégralement partie du rythme de vie des citoyens. Dès la fin de la République, cette activité est perçue comme une tradition, marquant en quelque sorte l’appartenance à l’identité romaine. Cette pratique s’est notamment popularisée par le plaisir physique et mental qu’elle apporte, mais aussi pour l’aspect social qu’elle engendre. Effectivement, les édifices balnéaires étaient des lieux de rencontres, où il était possible d’échanger avec les autres habitants de la cité. Il n’est pas difficile de se rendre compte de l’importance des bains à l’époque romaine : c’est un trait tellement essentiel de leur culture, qu’il est presque inenvisageable de ne pas disposer de telles structures dans une cité sous la domination de Rome. Peut-on pour autant en conclure que cette activité soit standardisée à tout le territoire romain ? Y a-t-il des règles dans l’organisation structurelle des divers édifices selon une région ou l’autre ? Peut-on alors parler d’une « romanisation » des différentes populations et de leurs propres cultures lorsqu’elle passent sous la tutelle de Rome ? C’est ce à quoi ce mémoire tente de répondre. Pour ce faire, je me suis concentré sur une zone géographique spécifique : l’Asie Mineure occidentale.
Original languageFrench
QualificationMaster
Awarding Institution
  • Université Catholique de Louvain
Supervisors/Advisors
  • Richard, Julian, Co-supervisor
  • Amoroso, Nicolas, Co-supervisor, External person
Publication statusPublished - Sept 2020
Externally publishedYes

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