L'unité de l'oeuvre blondélienne

Research output: Contribution to journalArticle

Abstract

Si l'unité de l'oeuvre blondélienne est contestée par certains commentateurs, les déclarations répétées de l'auteur en faveur de cette unité nous invitent à en rechercher et manifester l'articulation spéculative. L'Action (1893), en parlant d'une métaphysique à la seconde puissance, appelle son déploiement dans l'oeuvre ultérieure de la Tétralogie, tandis que son dernier chapitre en inaugure seulement le projet. L'enjeu d'une vision unitaire de l'oeuvre blondélienne est multiple: possibilité et nécessité d'une science de l'être en tant qu'être - au-delà d'un discours purement anthropologique ; caractère réaliste de la pensée et du concept - au-delà d'une valeur purement pratique ou opératoire ; détermination de la philosophie comme intrinsèquement chrétienne, aussi bien dans ses requêtes (philosophie d'avant l'option ou de la conversion, dans L'Action) que dans son déploiement ontologique (philosophie d'après l'option, dans la Tétralogie); place cardinale de la charité ou de la gratuité dans la constitution ontologique de la création comme dans l'Être infini.
Original languageFrench
Pages (from-to)356-373
Number of pages18
JournalNouvelle Revue Théologique
Volume108
Issue number3
Publication statusPublished - 1986

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