Les indéfinis spécifiques 'Un certain N' et 'Un N bien précis'

Fabienne Martin

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    Abstract

    Cet article est consacré aux différences entre un N, un certain N et un N bien précis. L’analyse proposée rend compte, entre autres, de ce que seul un N peut entrer sans problème dans les phrases averbales. On montre d’abord que un certain N se distingue de un N sous la lecture spécifique par trois propriétés : (i) un certain N indique que le référent a donné lieu à deux identifications indépendantes (Jayez & Tovena, 2006), (ii) il signale que le locuteur connaît mal le référent, mais sait qu’un autre agent le connaît bien, (iii) un certain N est B tend à instaurer une relation explicative entre le fait que le référent a certaines propriétés qui le distinguent de tous les autres et le fait qu’il vérifie la propriété B. Ensuite, on montre que contrairement à un (certain) N, un N bien précis présuppose un surensemble contextuel de N (de cardinalité ≥2) et suggère que le référent est choisi pour vérifier la propriété B parmi un surensemble de N (de là l’appellation d’indéfinis sélectifs).
    Original languageFrench
    Pages (from-to)151-168
    Number of pages18
    JournalTravaux de linguistique
    Volume50
    DOIs
    Publication statusUnpublished - 2005

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