Abstract
L’article propose une réflexion sur les vecteurs et les enjeux de la conservation d’une mémoire nominale des artistes romans en milieu monastique, en puisant aux exemples français entre le second quart du XIe et la fin du XIIe siècle. Il s’attache en premier lieu aux récits à caractère historique pour montrer comment les artisans y sont parfois nommés, principalement dans le cadre d’épisodes miraculeux ou pour exalter la capacité d’un prélat bâtisseur à se procurer les meilleurs maîtres. Sont ensuite analysées les inscriptions appelées communément « signatures » par lesquelles un individu revendique la réalisation de l’œuvre. Enfin la valeur de ces inscriptions nominales est mise en perspective dans le contexte des pratiques de commémoration pour proposer une lecture à vocation dévotionnelle et eschatologique de ces attestations épigraphiques.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 231-242 |
Journal | Les cahiers de Saint-Michel de Cuxa |
Volume | XLIX |
Publication status | Published - Jul 2018 |
Event | Actes des XLIXes journées romanes de Cuxa: Les grandes abbayes et l'art roman - Duration: 10 Jul 2017 → 15 Jul 2017 Conference number: XLIX |