Job. De l'excès du mal à l'altérité du mal?

    Research output: Contribution to journalArticlepeer-review

    Abstract

    De l'excès du mal à l'altérité du mal, il n'y a qu'un pas. A la lecture du livre de Job, ce pas ne doit pas être franchi, sous peine de sombrer dans l'idolâtrie. Pour le démontrer, l'étude rappelle le concept philosophique d'altérité en définissant l'affection comme son révélateur phénoménologique. Elle montre que le satan ne constitue jamais un interlocuteur pour Job. Elle s’interroge sur l'affection par le mal qu'est la souffrance pour Job. Elle réfute enfin l'idée du Dieu méchant en lequel le mal accéderait à l'altérité. Par ce parcours, une interprétation globale de la souffrance de Job est donnée : souffrance de l'attachement affecté par la transcendance divine.
    Original languageFrench
    Pages (from-to)177-196
    Number of pages20
    JournalNouvelle Revue Théologique
    Volume121
    Issue number2
    Publication statusPublished - 1999
    • The hope of Job

      Mies, F.

      1/09/9630/08/08

      Project: Research

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