Abstract
Si de nombreux écrivains ont revendiqué (et revendiquent encore !) leur identité belge, plusieurs – et non des moindres – ont en revanche adopté une posture de dénégation de leurs origines. C’est le cas d’Henri Michaux (1899-1984), dont l’œuvre a souvent été présentée comme la parangon de cette posture. Mais cette lecture apporte-t-elle un éclairage pertinent sur les textes ? Nous démontrons que le refus d’être inscrit dans une histoire ou dans un rapport de filiation excède largement, en ce qui concerne Michaux, la problématique de la belgitude.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 40-45 |
Number of pages | 6 |
Journal | La revue nouvelle |
Issue number | 7 |
Publication status | Published - 2016 |