TY - CONF
T1 - Gisements supergènes d’oxy-hydroxydes de manganèse du district d’Imini (Maroc) : minéralogie, géochimie et chronologie.
AU - Dekoninck, Augustin
AU - Lepretre, Rémi
AU - Missenard, Yves
AU - Bernard, Alain
AU - Barbarand, Jocelyn
AU - Saint-Bézar, Bertrand
AU - Saddiqi, Omar
AU - Ruffet, G.
AU - Yans, Johan
PY - 2014/7/4
Y1 - 2014/7/4
N2 - Les minéralisations manganésifères piégées dans les dolomies cénomano-turoniennes du district d’Imini, sur les contreforts sud du Haut-Atlas marocain, présentent une minéralogie composée uniquement d’oxy-hydroxydes de Mn, dans trois niveaux stratabound. Les analyses géochimiques et minéralogiques suggèrent une mise en place de ces oxydes suivant deux processus : (1) par épigénie de la roche hôte dolomitique et ensuite (2) par néoformation dans un système « ouvert » sous forme de concrétions zonées. Les datations 40Ar/39Ar et K/Ar sur cryptomélane (KMn8O16) donnent des âges plus jeunes que la roche hôte : Crétacé Supérieur (+70Ma), Eocène inférieur (+45-50Ma) et Miocène inférieur (+14-20Ma). La complémentarité de ces âges avec l’orientation N70°E de la bande minéralisée, suivant sensiblement certaines directions de failles et structures, semble indiquer un contrôle tectonique sur la minéralisation, probablement en lien avec deux épisodes d’exhumation, l’un à l’Eocène inférieur (phase tectonique dite Atlasique) et l’autre au Miocène (érosion liée à l’amincissement de la lithosphère marocaine). Les fluides météoriques réagissent rapidement au changement de pente où l’environnement oxydant serait responsable de la formation d’oxydes de manganèse dans les dolomies davantage perméables que les roches adjacentes. Tant les apports minéralogiques, géochimiques que chronologiques s’accordent à une mise en place complexe et polyphasée des gisements d’Imini dont le caractère synsédimentaire est remis en cause.
AB - Les minéralisations manganésifères piégées dans les dolomies cénomano-turoniennes du district d’Imini, sur les contreforts sud du Haut-Atlas marocain, présentent une minéralogie composée uniquement d’oxy-hydroxydes de Mn, dans trois niveaux stratabound. Les analyses géochimiques et minéralogiques suggèrent une mise en place de ces oxydes suivant deux processus : (1) par épigénie de la roche hôte dolomitique et ensuite (2) par néoformation dans un système « ouvert » sous forme de concrétions zonées. Les datations 40Ar/39Ar et K/Ar sur cryptomélane (KMn8O16) donnent des âges plus jeunes que la roche hôte : Crétacé Supérieur (+70Ma), Eocène inférieur (+45-50Ma) et Miocène inférieur (+14-20Ma). La complémentarité de ces âges avec l’orientation N70°E de la bande minéralisée, suivant sensiblement certaines directions de failles et structures, semble indiquer un contrôle tectonique sur la minéralisation, probablement en lien avec deux épisodes d’exhumation, l’un à l’Eocène inférieur (phase tectonique dite Atlasique) et l’autre au Miocène (érosion liée à l’amincissement de la lithosphère marocaine). Les fluides météoriques réagissent rapidement au changement de pente où l’environnement oxydant serait responsable de la formation d’oxydes de manganèse dans les dolomies davantage perméables que les roches adjacentes. Tant les apports minéralogiques, géochimiques que chronologiques s’accordent à une mise en place complexe et polyphasée des gisements d’Imini dont le caractère synsédimentaire est remis en cause.
M3 - Résumé
T2 - Réunion thématique ASF "Diagenèse : avancées récentes et perspectives"
Y2 - 4 July 2014 through 4 July 2014
ER -